Petite histoire de l'enterrement de vie de célibataire
Née au XVIIIème siècle, cette tradition était réservée uniquement aux hommes jusqu'aux années 70, date à laquelle l'enterrement de vie de jeune fille est rentré dans les mœurs avant de devenir un incontournable ! Dans cet article nous vous proposons de découvrir les origines de cette tradition et de découvrir pourquoi on organise un enterrement de vie de célibataire avant de se dire « oui ».
Une tradition à l'origine réservée uniquement aux hommes
L'enterrement de vie de célibataire a été pendant longtemps le seul apanage de la gente masculine. Tout commence au XVIIIème siècle où l'on voit apparaître les premiers enterrements de vie de célibataire. C'était et c'est resté la première étape que franchit le couple vers l'engagement. C'est un passage important, donc, mais qui doit se faire dans la joie et la bonne humeur. L'enterrement de vie de célibataire est censé être cette dernière folie que l'on s'accorde avant de se ranger.
A l'époque la cérémonie consistait en un repas entre amis dans l’auberge du village. C’était le dîner d’adieu, qui marquait la fin du vagabondage amoureux et de la vie de débauche (qui après cette journée, appartiendra définitivement au passé) du futur époux, et permettait d’accueillir la conscience tranquille, une nouvelle vie bien rangée. Bien souvent, il pouvait jouir une dernière fois des services peu catholiques d'une femme, tout frais payé par ses camarades. Le déroulement de cette cérémonie différait d'un enterrement à un autre, alors que certaines étaient synonymes de beuverie, d'autres se voulaient beaucoup plus théâtrales.
Ainsi, certains enterrements de vie de célibataire, voyaient le marié simulait la mort de son moi-célibataire. Une façon originale de se laver de ses erreurs passées. Le groupe d'amis entamait ensuite une marche funèbre accompagné de chants macabres pour divertir les habitants du village.
Cette théâtralisation de l'enterrement de la vie de célibataire pouvait aller encore plus loin avec l'enterrement par le futur marié d'un cercueil à la fin de la journée. Ce cercueil pouvait contenir des souvenirs de sa vie passée (objet fétiche, symbolique, etc.) et fréquemment quelques bouteilles. Une autre façon de dire définitivement adieu a son moi-célibataire, et d'accueillir à bras le corps sa nouvelle vie rangée.
Mai 1968 : la libération sexuelle et naissance des EVJF
Pendant que sa tendre moitié s'adonnait une dernière fois à toutes les débauches, la jeune fille de son côté conviait ses amies au domicile de ses parents, pour déguster un bon ragoût, et finir de coudre son trousseau. C'était également l'occasion de se tenir au courant des derniers potins. La jeune femme n'avait rien à enterrer avant de quitter la maison de son père pour celle de son mari, car à cette époque, les jeunes filles étaient des modèles de pureté virginale.
Cependant l'évolution de la condition de la femme au début des années 1970, ont permis au femme d'acquérir une liberté sexuelle égale à celle des hommes.
Avec les événements de mai 68, le temps de la vierge effarouchée est à présent loin et révolu. Les filles ont aujourd'hui de bonnes raison de faire leurs adieux au célibat. Les futures épouses célèbrent désormais dignement la fin de leur " vagabondage amoureux ", avant de jurer fidélité à leur moitié.
Les jeune filles se payent ainsi le luxe d'une soirée ou d'un week-end entre copines pour célébrer un futur mariage. Et comme pour se venger des siècles d'abstinence, elles y mettent le paquet. L’enterrement de vie de jeune fille est devenu LE rituel pré-nuptial à ne pas louper !
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